Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme WaSAf (Monitoring and sustainable management of surface water sources in Africa) qui est un programme de recherche international concernant la France et trois pays africains (Côte d’Ivoire, Sénégal  et Ouganda). Les finalités de WaSAf concernent la mise en place d’une surveillance pérenne et d’une gestion durable de plans d’eau utilisées pour la production d’eau potable. La surveillance participative réalisée sur la lagune Aghien est complémentaire de la surveillance institutionnelle mise en  place avec l’Institut Pasteur d’Abidjan dans le cadre de WaSAf. 

La genèse du projet

Dans le cadre de la mise en place d’un système de surveillance pérenne de la lagune d’Aghien, le projet Wasaf a développé une application de sciences participatives à destination des communautés riveraines de la lagune.

Cette démarche participative avait pour objectif d’impliquer les populations locales dans la production de connaissances sur l’état écologique de la lagune, en complément du suivi mensuel de la qualité de l’eau réalisé par des chercheurs de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire.

En plus de la fourniture de données sur l’état de la lagune, cette démarche participative doit aussi contribuer (i) à une meilleure compréhension des savoirs et des perceptions locales des risques de dégradation de la lagune en liaison avec ses différents usages et (ii) à sensibiliser ces populations locales sur ces questions de protection de l’environnement dans lequel elles vivent. 

La mise en place de cette démarche participative a reposé sur :

1. Le choix de la plateforme hébergeant l’application pour smartphone et son paramétrage pour le projet (travail réalisé par P.Y. Bulot, V. Mitroi et J.F. Humbert)
2. Un travail  de concertation avec les populations riveraines de la lagune pour leur présenter le projet et adapter l’application à leurs attentes (Veronica Mitroi, J.F. Deroubaix, C. Ahi & F. Tra)

La diffusion de l’application auprès des populations locales et la formation des personnes choisies au sein de ces populations par les chefferies, pour être les sentinelles à qui un smartphone était fourni pour assurer une surveillance au minimum hebdomadaire (ensemble des participants à cette action)