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Objectifs

Evaluer les variations spatiales et temporelles de l’abondance des populations de chiroptères communs

Actions concrètes

Sessions standardisées de comptages de chiroptères communs

Déjà créé
En France métropolitaine

Type de projet : Sur le terrain

Période de participation : Printemps-été

Niveau d'implication : Au cas par cas

Participez

Pipistrelle commune
Crédits photo CC BY-SA

Description du projet

Cet Observatoire fait partie du Réseau Vigie Nature.

Le protocole que nous avons développé repose sur l’écoute et l’enregistrement des ultrasons émis par les chauves-souris. Ces cris constituent en quelque sorte une signature acoustique propre à chaque espèce. Ils sont émis pour s’orienter et détecter les proies au cours des déplacements nocturnes et des activités de chasse. Les cris ultrasonores ont également des fonctions de communication et de reconnaissance entre individus. La frontière entre les ultrasons émis pour l’écholocation et ceux émis dans le cadre de la communication inter-individuelle est assez floue puisque par le simple fait d’émettre un cri d’écholocation, une chauve-souris se signale aux autres et les renseigne sur son identité, son activité et en particulier sur la disponibilité en proies.

Cependant, d’une façon générale, les signaux de communication sont plus longs et plus complexes. La méthode retenue (enregistrement en expansion de temps) est basée sur une transformation des ultrasons en sons audibles par l’oreille humaine. Cette transformation conserve les caractéristiques sonores du signal original et permet une analyse informatique des sonagrammes (graphes qui permettent de visualiser un son). Cette approche permet de limiter les effets observateurs et, surtout, autorise des analyses rétrospectives. L’étude des chauves-souris est relativement récente et ces espèces restent encore assez méconnues : au début des années 90, on a ainsi découvert que la Pipistrelle commune, une des espèces les plus répandues d’Europe, regroupait en fait deux espèces jumelles, chacune utilisant une gamme de fréquence ultrasonore spécifique. Le protocole comporte trois versions : l’une en voiture, l’autre à pied, la troisième en enregistrements sur points fixes.

Le niveau d’implication est de 1–3 fois par an.

Les co-responsables

Yves Bas

Yves Bas

Post-doc

Le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN)

CESCO

Yves Bas

Jean-François Julien

Jean-François Julien

CR CNRS

Le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN)

CESCO

Jean-François Julien

Christian KERBIRIOU

Christian KERBIRIOU

Maître de conférences au Muséum national d’Histoire naturelle – Sorbonne Université - Responsable .scientifique Vigie-Chiro & Plages vivantes

Sorbonne Université

Centre d’Écologie et des Sciences de la Conservation (CESCO)

Julie Marmet

Julie Marmet

Ingénieur

Le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN)

CESCO

Julie Marmet

Les partenaires